Avec la nuit qui arrive de plus en plus tôt et le changement d’heure, pourquoi ne pas passer l’habilitation au vol de nuit ?
Cette habilitation est obligatoire pour les pilotes professionnels, et certainement un plus pour certains pilotes privés.
Qu’en est-il exactement ? Voici quelques explications :
NB : La réglementation évoluant constamment, ce qui est écrit aujourd’hui sera peut être faux dans un mois ou même un an.
Tout d’abord il nous faut nous référencer auprès des textes réglementaires :
le PART FCL : L’habilitation en elle même, les conditions, gains de crédit le cas échéant
le SERA : Les règles de l’air standardisées européennes.
1 – Le PART FCL : (FCL.810 et AMC1 FCL.810(b))
Il y a donc des cours théoriques vus sur une durée de 5 hrs minimum, sur la radio navigation, les aspects psychologiques et physiologiques du vol de nuit, les dangers de la dégradation météo de nuit etc.
pré-requis pour les PPL(H) :
Avoir 100 hrs de vol en hélicoptère après la licence dont 60 hrs en tant que PIC et 20 hrs de vol en campagne.
Pour les hélicoptères, il est demandé un minimum de 10 hrs de Vol sans Visibilité (VSV) ainsi que 5 hrs minimum de nuit (incluant 5 tours de piste en solo).
Certains exercices peuvent être réalisés en simulateur, mais rien ne vaut la vraie vie de pilote de nuit pour se rendre compte de la difficulté de pilotage.
2 – Le SERA : La réglementation pour le vol de nuit.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Modification-des-regles-de-l-air.html
Voir et comprendre les définitions de la nuit aéronautique.
Notamment SERA 5005(c) et FRA 5005c)1)